?xml version="1.0" encoding="UTF-8"?> PixAgain » Cinéma http://pixagain.org Critiques, Tests, Avis, Dossiers, Previews... Mon, 18 Nov 2013 23:50:41 +0000 fr-FR hourly 1 http://wordpress.org/?v=3.7.1 Web : Après la Séance /web-apres-la-seance/ /web-apres-la-seance/#comments Sun, 04 Nov 2012 09:00:31 +0000 /?p=6838

A défaut de nous être lancé nous-mêmes dans notre propre projet vidéo, nous vous parlons d’un autre projet qui lui, a atteint avec brio la case de la publication : Après la Séance. Massivement teasé sur tous les réseaux sociaux, idée venant de Jean-Victor Houët, l’un de nos confrères de chez CloneWeb, ainsi que de Mehdi Omaïs, blogueur sur Les Cinevores et animateur de l‘émission, ainsi que notre ami Mathieu Gayet.

Et pour ainsi dire, c’est notre émission qui débarque enfin, celle de blogueurs cherchant peu à peu à imposer leur voix, communauté plus amicale et ouverte que son homologue professionnelle et parfois assez juste et intéressante pour mériter d’être entendue. D’une durée avoisinant les 30 minutes, l’émission nous parle aujourd’hui de Sinister, Argo et de Un Plan Parfait, et passe par différentes cases telle que celle de l’interview, du reportage, et autres sujets plus atypiques.

Tournant non pas seulement autour de son animateur et ses comparses, l’émission invite aussi trois autres blogueurs. Pour cette émission 0, il s’agissait d’Anaïs de Critique-Film, de Cyrille du Passeur Critique et d’Emmanuel de Fan de Cine. Ces trois blogueurs pourraient alors ensuite échanger leurs places dans les émissions à venir, de manière à faire écouter les différentes voix essayant de se faire entendre ci et là.

L’équipe face caméra d’Après la Séance

En tout cas, même si l’émission vient de faire ses débuts, que de petites choses plairont à certains et déplairont à d’autres, telle que la partie concernant la twittosphère, l’émission a toutes les bases nécessaires pour ne faire que progresser et s’améliorer dans le bon sens.

Vous pouvez les trouver : sur Facebook, sur Twitter, ou sur leur blog!

Laissez-vous donc porter, avec une bière ou deux, avec vos amis ou des spectateurs inconnus, et discutez Après la Séance.

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[CRITIQUE] A Serbian Film /critique-a-serbian-film/ /critique-a-serbian-film/#comments Thu, 19 Jul 2012 10:43:31 +0000 /?p=5751
Sorti en 2010 et censuré dans de nombreux pays, A Serbian Film (Srpski film en serbe et Un film serbe en français) est un long-métrage assez atypique. Si vous pensiez être insensible au sang ou à la violence, ce film pourrait facilement vous faire tomber de haut sur ce que vous pensez de vous-même.

Réalisé par Srđan Spasojević et co-écrit par Aleksandar Radivojević (scénariste de “Charleston et Vendetta”, blockbuster américano-serbe), l’histoire de ce film sur la scène internationale annonce sa couleur. Censuré en Norvège, Espagne et Brésil pour non-conformité à la législation locale concernant la violence dans le cinéma, la controverse de ce film n’en a pas gêné le réalisateur qui explique parfaitement la portée artistique de son oeuvre. Incomparable avec Frontières, Cannibal Holocaust et tous les autres films réputés pour leur abondance de sang, il n’est pas question ici que de torture physique. Toute la psychologie relative au sexe est exploitée ici, et les actes les plus “malsains” y sont représentés de manière plus qu’explicite.

A Serbian Film raconte l’histoire de Miloš, ancienne star du porno connu pour ses érections faciles et sa passion pour le sexe. Maintenant marié à Marija et père d’un enfant de six ans, Stefan, il vit une vie de famille heureuse jusqu’à ce qu’une des amies de sa grande époque lui propose un nouvel emploi. Vukmir, réalisateur de films pornographiques, est à la recherche de Miloš pour un de ses films. Il lui propose des millions pour qu’il joue dans sa prochaine réalisation, et ce à une condition : que Miloš ne connaisse pas le scénario. Et le drame d’un snuff movie commence.

Produit par les studios Contra Films, spécialement créé pour l’occasion, il a été filmé avec une seule caméra à cause d’un manque de budget. Le montage est extrêmement bien effectué avec aussi peu de moyens. Les plans sont également remarquablement réalisés, et le porno est vécu. Excitant même si malsain au début, chaque élément de chaque scène produit un effet psychologique sur le spectateur, et on félicitera l’équipe pour avoir su générer autant d’émotions chez toutes les personnes qui m’en ont parlées.



La bande son est parfaitement en adéquation avec l’esprit du film, le thème principal étant la musique le caractérisant le plus : de la dubstep assez grunge, crispante et pleine de sens après avoir vu le film ! Et quelle bande son ! La première partie du film est essentiellement composée de dialogues : la négociation avec la famille, les échanges avec le réalisateur, l’explication du concept du film. Cependant, après cela presque plus de parole. Des bruits, de la musique, du silence et des images, un ensemble qui transmet beaucoup d’émotions plus que n’importe quelles paroles pour ce film.

 

On regrettera néanmoins un manque de diversité dans le scénario du film. C’est un film avec énormément de rebondissements, mais toujours du même type : la surprise réside justement dans le fait que la limite est toujours repoussée à plus loin. Et lorsqu’on se dit “non c’est pas possible”, on se rend vite compte qu’en réalité il en arrive beaucoup plus. Derrière ce film est censé se cacher un message que le réalisateur a explicitement communiqué, mais malheureusement pas dans les images : “portrait” de la situation politique et émotionnelle de la Serbie et de ses habitants pendant et après la guerre, le but de cette oeuvre était d’illustrer l’évolution des mentalités du monde, que la Serbie reflèterait.
Néanmoins, il est extrêmement difficile d’identifier le message derrière les scènes de ce film, qui ne font en réalité que choquer, et peut-être nous indigner sur les snuff movies.

 


Même si la portée du film est difficilement compréhensible, A Serbian Film a un intérêt artistique et cinématographique. Mais la raison principale qui pousse à le regarder est sa réputation, et il est entré dans l’histoire du cinéma comme un des films les plus choquants de l’Histoire et non pas comme une oeuvre d’art. On n’encouragera pas tout le monde à le regarder, cependant si vous pensez avoir les tripes je vous invite à le faire car il reste malgré tout extrêmement marquant.
 
Titre Français : A Serbian Film
Titre Original : Srpski film
Réalisation : Srdjan Spasojevic
Acteurs Principaux : Srdjan Todorovic, Sergej Trifunovic, Jelena Gavrilovic
Durée du film : 01h45min
Scénario : Aleksandar Radivojevic, Srdjan Spasojevic
Musique : Sky Wikluh
Date de Sortie Française : Aucune
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[BLOG] Le petit plus de la semaine #6 /blog-le-petit-plus-de-la-semaine-6/ /blog-le-petit-plus-de-la-semaine-6/#comments Mon, 09 Jul 2012 20:36:28 +0000 /?p=5440

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[BLOG] Le petit plus de la semaine #5 /blog-le-petit-plus-de-la-semaine-5/ /blog-le-petit-plus-de-la-semaine-5/#comments Mon, 02 Jul 2012 18:18:10 +0000 /?p=5223

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[COMPTE-RENDU] HIMYB #6 : Awards /compte-rendu-himyb-6-awards/ /compte-rendu-himyb-6-awards/#comments Sat, 07 Apr 2012 18:42:23 +0000 /?p=3737 Il y a quelques temps,  nous avons assistés pour la seconde fois à un événement répertorié HIMYB.
Car cette soirée était légèrement différente, cette fois-ci, il ne s’agissait pas d’une soirée se déroulant de la même manière que la 5ème saison dans un petit endroit familial et dédié à la discussion.
Ce soir là, place au sérieux, à un sujet qui nous autres blogueurs nous tient à cœur : la remise de prix. Et ce fut donc la naissance des HIMYB Awards, un rêve de gosses qui prend forme grâce à une poignée de blogueurs qui ont eu les tripes de lancer l’idée et d’avoir plusieurs centaines de blogueurs (environ 300) derrière eux pour supporter le concept par le vote.

L’idée est bien sur d’espérer avoir des résultats plus justes, choses pour laquelle l’on se bat constamment avec des cérémonies telles que les Césars… et un peu moins les Oscars avec certaines bonnes choses il faut l’admettre. La chose n’est pas bien sûr d’imposer les résultats des HIMYB Awards comme une vérité irrévocable qui « sort de la bouche du spectateur », mais quelque chose reposant sur des fondements accessibles par quelques clics aux spectateurs des résultats livetweeté, et des drôleries qui les ont accompagnés.

PALMARES

Film de l’année : DRIVE

Acteur de l’année : RYAN GOSLING (DRIVE)

Actrice de l’année : Natalie Portman (Black Swan)

Réalisateur de l’année : Nicolas Winding Refin (DRIVE) (qui a transmis à son représentant par pigeon voyageur ses remerciements)

Film d’animation de l’année : Les Aventures de Tintin – Le Secret de la Licorne

Révélation de l’année : Jessica Chastain (The Tree of Life)

Direct-to-video de l’année : Super

Mauvais film de l’année : Green Lantern

Scène marquante de l’année : DRIVE

Bande originale de l’année : DRIVE

Scénario de l’année : La Piel que Habito

Affiche de l’année : The Artist

 

Et pour une première session, ce n’est pas mécontent que l’on en ressort, l’évidence de la réhabilitation de Drive était prévue, non sans déplaire à certains. Mais c’est aussi dans les petite catégories inédites, tels que les pires films, ou le meilleur DTV que l’on s’autorise à marginaliser ces résultats dans le bon sens du terme.
Nous sommes donc en attente des résultats de l’année prochaine, mais aussi de la prochaine sessions des HIMYB tout court, plus axée sur la rencontre entre blogueur, ce qui manquait cruellement à cette session.

Et pour finir en beauté, l’intro de la cérémonie, simplement épique!

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[CONCOURS] Gagnez des Goodies John Carter – CLOS /concours-gagnez-des-goodies-john-carter/ /concours-gagnez-des-goodies-john-carter/#comments Thu, 23 Feb 2012 13:39:16 +0000 /?p=3331 Bonjour à tous, alors que les vainqueurs de notre précédent concours attendent toujours leurs lots, oui désolé il faut qu’on s’organise un peu plus, nous enchaînons de suite sur un second concours. Ce dernier prend lieu et place sur l’un des films les plus attendus du mois prochain : John Carter.
Mais qu’est-ce que John Carter pour les petits derniers toujours dans leurs grottes ?

Le film raconte la fascinante histoire de John Carter (Taylor Kitsch), un ancien militaire qui ne veut plus entendre parler de guerre, et qui se retrouve inexplicablement transporté sur Mars, au cœur d’un terrible conflit entre les habitants de la planète. Parmi tous les êtres étranges qui peuplent cet univers, il fera la connaissance de Tars Tarkas (Willem Dafoe) et de la captivante princesse Dejah Thoris (Lynn Collins). Dans un monde au bord du gouffre, Carter redécouvre son humanité en prenant conscience que la survie de cette planète et de ses habitants est désormais entre ses mains.

Et voici la Bande-Annonce :

 

Dur de ne pas tout de suite voir dans John Carter une saga digne de l’héritage laissé par Star Wars, mais c’est sur la corde que le film se trouve, d’un coté la réussite implacable, de l’autre un échec cuisant, mais les rares visuels que nous avons restent tout de même alléchants.
Mais place aux lots, nous vous proposons de gagner :

  • 5 Balles L.E.D
  • 2 Clés USB
  • 2 Porte-clés en cuir
  • 2 Lampes solaires

Et c’est comment qu’on joue ?

Edgar Rice Burroughs, créateur de John Carter, est aussi le père d’un autre héros ne connaissant pas le concept de vêtement :

  1. Mowgli
  2. Tarzan
  3. Sinbad

Taylor Kitsch et Lynn Collins ont déjà eu l’occasion de travailler ensemble sur un même film :

  1. Le Pacte du Sang
  2. Le Nombre 23
  3. X-Men Origins : Wolverine

Enfin, on peut entendre dans un autre film ce morceau inspiré de Led Zeppelin et réalisé par Puff Daddy que l’on entend à la moitié du trailer il s’agissait de :

  1. Doom de Andrezj Bartkowiak
  2. Wanted de Brad Mirman
  3. Godzilla de Roland Emmerich

Un peu de recherches sur la dernière question… un tout petit peu. Je vous invite donc à envoyer vos réponses par mail à pixagain[@]pixagain.org (en précisant « Concours John Carter » en objet) et si vous voulez doubler ou même tripler vos chances:
(Attention le commentaire est obligatoire, nous ne le répéterons jamais assez)

- Twitter :

« Je participe au concours John Carter /concours-gagnez-des-goodies-john-carter sur @PixAgain // Règles du concours sur le lien »

Indiquez nous le lien de votre tweet dans votre mail.

- Facebook :

Likez notre page Facebook et indiquez nous votre prénom + l’initial de votre nom.

Le tirage se fera le 05/03, et vous arrivera directement de Disney, pas de retard donc, en attendant, bonne chance à tous !

PS: bien sûr une participation par foyer, par personne et par I.P, les contrevenants se feront éventrer par Carter himself.
©2012 Disney

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[DOSSIER DU MOIS] Quand cinéma et jeux-video ne font pas bon ménage… /dossier-du-mois-quand-cinema-et-jeux-video-ne-font-pas-bon-menage/ /dossier-du-mois-quand-cinema-et-jeux-video-ne-font-pas-bon-menage/#comments Mon, 16 Jan 2012 10:01:03 +0000 /?p=2315 Ce mois-ci, on s’attaque à un sujet qui fâche cinéphiles comme gamers. Cinéphiles car pour eux il s’agit souvent de daubes infâmes, et gamers car il s’agit simplement de véritables hontes nuisant à l’image du jeux-vidéo.
Sujet peut-être facile, on dit souvent qu’il ne faut pas se moquer des handicapés, mais il faut avouer que l’on a tout de même de belles bouses qui ont ruinées pour de nombreuses personnes l’idée qu’ils se faisaient du jeux-vidéo. Si ces temps-çi on semble en trouver de plus en plus, il ne s’agit pas d’un fait récent, loin de là. Notamment depuis un certain Mario… Dont MrLichi vous expliquera les détails plus bas si vous avez loupé cette atrocité, qu’il faut à mon avis avoir vue au moins une fois dans sa vie.
Au menu autrement ? Nous ferons un tour du côté du roi du Bullet Time et l’agent au code barre.
Mais je vous laisse pour l’instant avec celui dont je vous ai fait part un peu plus haut… It’s a me, Mario !

Nox

Selon MrLichi

Impossible de compléter ce dossier sans évoquer Super Mario Bros. Ce film de 1992 est historiquement parlant la première adaptation cinématographique d’un jeu-vidéo, mais aussi historiquement mauvais et stupide.

Il faut dire qu’au départ, le jeu est un véritable monument, Mario étant probablement l’un des héros les plus connus du monde du jeu-vidéo. Tout joueur a forcément passé des heures et des heures à contrôler le plombier moustachu dans son univers de plateformes, entouré autant d’amis que d’ennemis pour libérer la princesse Peach.
L’univers que l’on retrouve dans le jeu est particulier et donc forcément difficile à transcrire sur grand écran, avec des acteurs et qui plus est à cette époque où les effets spéciaux de qualité n’étaient pas à la portée de tous.
Et même avec plusieurs réalisateurs aux manettes, Super Mario Bros est tout sauf ce que l’on pourrait appeler un film tant il est horrible. L’action prend place à Brooklyn (normal…), pour vite emmener Mario et son frère Luigi dans une ville parallèle, à la fois d’époque et futuriste.

On sait d’ailleurs dès le début que les quelques 100 minutes restantes vont être longues et éprouvantes : il suffit de voir les personnages pour le comprendre. Les deux héros n’ont absolument rien d’attachant, le seul point commun qu’ils partagent avec le jeu-vidéo étant la moustache. Ils deviennent très vite antipathiques au point de vouloir les jeter contre le mur pour l’affront qu’ils font aux personnages de base.
Bien pire qu’un simple nanar, ce truc est porté par un scénario ultra simpliste (qui certes à pour « légitimité » de reprendre dans les grandes lignes l’histoire du jeu, à savoir sauver la princesse), mais qui a bénéficié d’un montage absolument foireux, c’est à dire que l’on passe d’une situation à une autre sans aucune explication ou artifice plausible, tout est décousu et fait que suivre le cheminement devient horriblement chiant et énervant.
Même la volonté de vouloir jouer sur le terrain de la comédie est ratée, chaque tentative de « blague » tombe à l’eau, et il y en a beaucoup, trop même, du coup cela rend le film encore plus insupportable.
On retrouve pourtant la plupart des personnages de l’univers originel, mais ils ont été massacrés d’une manière si pitoyable pour certains que s’en est risible : sans parler de Mario et Luigi qui sont cons et niais au possible, Yoshi est un dinosaure tout ce qu’il y a de plus débile, les Koopas sont des humains transformés en reptiles en costard de 2 mètres, le Roi Koopa campé par Denis Hooper, que fout-il sur ce film bordel ?! Le jeu des acteurs est d’ailleurs carrément mauvais, mais la palme revient à John Leguizamo qui irriterait le type le plus calme au monde tellement il paraît niais.

En clair Super Mario Bros est une énorme bouse, une honte, un gros doigt d’honneur au Cinéma tant il est mauvais. Impossible de ne pas se sentir offusqué en le regardant, que l’on soit fan du Mario sur console ou non, les 1h40 sont une torture interminable, l’ambiance kitsch et les effets spéciaux piquent les yeux, et l’idiotie du tout finit très vite par énerver. En somme, du très grand what the fuck, au sens le plus méprisable du terme, et le regarder en entier relève du défi.

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Selon Nox

J’aurais aussi pu vous parler de BloodRayne. Une de ces abominations faites par Uwe Boll, mais voilà ce n’est pas gentil de se moquer de lui, il s’en prend tellement dans la face à chaque film (de manière tout à fait légitime et justifiée). Il faut juste faire un rappel concernant ce film : on y trouve Ben Kingsley et Michael Madsen, bon ok, le deuxième a son lot de nanar
Mais j’ai préféré me tourner vers un film pas si vieux, mais qui surtout s’attaquait à une légende du TPS et du jeu d’action: Max Payne.

Je ne m’attarderais pas sur les nombreuses, non les multiples et incessantes incohérences avec le jeu-vidéo ( a dire vrai, je n’ai jamais vraiment joué à Max Payne, je ne connais que les grandes lignes du jeu).
Mais surtout sur le fait que ce Max Payne cinématographique n’a, pour ainsi dire, aucun rapport avec le Max Payne d’origine. Scénaristiquement comme fondamentalement le film de John Moore aurait pu porter n’importe quel autre titre au final.

Le fait est que, d’un coté, on avait l’un des plus grands jeux TPS qu’il n’y ait jamais eu en la présence de Max Payne, qui n’est pas moins que l’un des premiers à utiliser de manière habile et épique le principe du Bullet Time, qui était doté d’une ambiance folle et d’un scénario simplement dantesque, et de l’autre, ce film, ternissant à la fois le cinéma, et même le genre des séries B, ainsi que le monde du jeux-vidéo.
Il n’y a rien de vraiment bon qui sorte de ce film, le gros défaut étant bien sûr l’interprétation du personnage charismatique, campé par Wahlberg qui, comme à son habitude, est d’une inexpressivité déconcertante, rendant le personnage de Max Payne aussi efficace qu’une loutre dans la savane.
L’autre gros soucis, est bien que le film se prend beaucoup trop au sérieux et cela en alignant un scénario et des dialogues d’une faiblesse déconcertante, si on ne maîtrise pas un tel univers, que l’on souhaite l’aborder d’une manière totalement enfantine et anodine, pourquoi se lancer dedans?

Et pourtant, il a été fait, John Moore nous as offert un bel étron réduisant à néant la réputation de ce personnage pour tout ceux qui n’eurent pas l’occasion de se plonger dans cet univers auparavant. Et pourtant certaines scènes, certes peu nombreuses nous donnent tout de même espoir, abordant une certaine graphie et des visuels intéressants (je ne parle pas des jeux de lumière désolants, se contentant de deuxcouleurs antagonistes choisies avec peu d’inspiration).

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Selon Redha_Luffy

J’ai choisi l’adaptation de Hitman. Tout d’abord, parce que je suis un grand fan de cette série qui avait apporté un gameplay nouveau et singulier. Ensuite, parce que le film était vraiment tout pourri…
Pour commencer, j’aimerais donner le nom de deux responsables de cette chose. Tout d’abord, le réalisateur, Xavier Gens. A l’époque des faits, il n’avait à son actif que deux courts-métrages en tant que réalisateur, ce qui a pourtant suffit à Luc Besson pour lui faire confiance.
Le deuxième responsable, c’est le scénariste, Skip Woods. Son CV parle de lui-même, avec des productions reconnues pour leurs scénarios : X-Men Origins : Wolverine et G.I. Joe : l’Eveil du Cobra entre autres…
En effet, j’ai l’impression qu’aucune de ces deux personnes n’a jamais touché, pas même vingt pauvres secondes, à un des jeux Hitman. Comme l’indique le sous-titre du second, Hitman : Silent Assassin, l’agent 47 est discret.

Sauf que lorsque l’on regarde ce film, on a plus l’impression que sa spécialité est la fusillade. Et ce n’est pas l’unique incohérence par rapport à l’oeuvre originale. L’agent 47 est, dans le film, un orphelin qui a été recueilli par l’Organisation (qui correspond à l’Agence du jeu) et formé pour devenir un assassin, alors que, dans le jeu, il est le résultat d’une expérience génétique combinant l’ADN des cinq plus dangereux criminels du monde. Il y a aussi le fait qu’il semble éprouver des sentiments pour un peu trop de monde, alors qu’à part un prêtre avec qui il devient pote, il vit en solo normalement. Je passe les erreurs qui n’ont rien à voir avec le jeu, telles le gaz lacrymogène qui, comme chacun sait, endort…

Second point qui m’a dérangé dans ce film, Timothy Olyphant. Alors que le rôle était d’abord prévu pour Vin Diesel qui aurait sûrement très bien interprété ce personnage (je parle du Vin Diesel version Pitch Black, pas celui de Fast&Furious, hein), celui-ci a finalement refusé à cause d’un emploi du temps trop chargé. Le rôle est donc donné à Mr Olyphant, qui n’a pas, soyons honnête, la tête de l’emploi. Mais la véritable question que je me pose, c’est pourquoi ne pas avoir choisi le modèle original de l’agent 47, qui lui prête également sa voix dans le jeu, David Bateson ? Franchement, Olyphant a l’air d’un bisounours à côté des deux autres…

In fine, le film Hitman est quand même une belle bouse cinématographique qui, en plus d’être un très mauvais film, en profite pour pratiquer des attouchements sur un grand jeu et un grand personnage du jeu-vidéo.

   Timothy Olyphant – Agent 47 – David Bateson

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Qu’en est-il pour vous ?

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[LE BLOG] Bilan de l’année 2011 – Cinéma /le-blog-bilan-de-lannee-2011-cinema/ /le-blog-bilan-de-lannee-2011-cinema/#comments Wed, 04 Jan 2012 22:06:29 +0000 /?p=2853 Comme tout bon blog qui se respecte, il vient un moment, à priori toujours le même, où il faut boucler l’année s’achevant. Rien de mieux pour cela que de passer par un “Bilan”. Un bilan touchant à la fois le cinéma, le jeux-vidéo et toutes les autres perles qui ont ponctuées cette année.
C’est aussi le moment nous permettant de mettre en avant les divergences au sein de notre équipe, d’ôter les masques, de placer sur ces marches que sont celles du classement, nos opinions personnelles. Qu’avons nous pensés de l’année 2011 ? Quelles sont les choses qui nous ont marquées plus personnellement ? Et finalement ce qui nous as fait bien rire par la à cause d’une certaine nullité dont nous pouvons parler ouvertement en toute subjectivité individuelle.
Voici donc notre petit “bilan” dans sa manière la plus académique, et paradoxalement peut être, la plus libre de toutes contraintes et reflétant fidèlement l’avis de chaque membre de la team PixAgain.

Vous trouverez dans un premier article le bilan ciné, et dans un second le bilan jeux-vidéo.

Nox

Top Ciné 2011 selon Nox :

Le début de l’année 2011, par un heureux hasard, ou une planification approximative, correspond plus ou moins au lancement du blog. Et c’est ce qui m’a permis dans un sens de redécouvrir le cinéma sous sa forme la plus primitive et imposante, à savoir dans une salle de cinéma. Et par un autre hasard, les réalisateurs semblaient s’être donnés rendez-vous pour magnifier cet art de l’émotion à travers divers genres et styles narratifs.
Pour ma part, je dois l’avouer, j’ai trouvé mon réconfort dans les réalisateurs disposant déjà d’un certain nom ou étant sur le point de le confirmer, c’est donc sans surprise que vous retrouverez parmi eux les frères Coen, Cronenberg ou encore le duo Spielberg/Jackson.
Seul le film de Debra Granik, Winter’s Bone déroge à la règle, cette dernière, totalement inconnue au bataillon nous a sûrement offert l’un des récits les plus poignants et psychologiquement fort de cette année.
Mais au delà de cette classification barbare que certains descendraient à la moindre occasion, un point m’a marqué plus qu’autre chose cette année, cette volonté de dépeindre les genres cinématographiques, et cela par le biais de méthodes pourtant conventionnelles. C’est ainsi que sont nés et m’ont conquis les films tels que Drive de Refn,The Tree of Life de Malick ou encore I Saw the Devil du très bon Kim Jee-woon.
D’autres, en se basant plus loin sur ces règles du genre, se sont d’autant approfondis dans la destruction de ces mêmes règles, notamment True Grit, faux western où l’on ne voit pas un seul bar, pas une seule courtisane, de même pour A Dangerous Method, Cronenberg semble depuis A History of Violence vouloir s’immiscer de plus en plus loin dans la psychologie humaine, en nous l’illustrant à travers un oeil obstrué de toute imperfection (que les foudres de 99% des personnes ayant vu le film me tombent dessus quand à sa position ici, je suis paré!).
Mais ce qui m’a touché plus qu’autre chose, ce sont ces réalisateurs, Scorsese et Hazanavicius qui eux, ont clamés haut et fort leur amour du cinéma à travers Hugo Cabret et The Artist, paradoxalement l’un passant par les origines de l’autre, Hugo se déroulant en France et The Artist aux USA.
Pour finir ce classement je ne peux pas omettre Rango, film qui n’a seulement qu’un quart de la popularité qu’il mériterait normalement, que ce soit par son aspect visuel que son aspect narratif.
Enfin, un petit mot sur ces films que j’ai loupé, notamment Happy Feet 2, promu comme meilleur film d’animation par l’un de mes critiques préférés, les distributeurs ont eu la bêtise de ne jamais le programmer en VO et de plus à des horaires impensables. Warrior, Polisse, Les Marches du pouvoirs, Carnage, Contagion, 50/50, The Lady, sont d’autres blockbusters que j’ai loupés. Et Père Noel Origines, Hobo with a Shotgun ces petits films que j’aurais dû voir.

  1. Drive de Nicolas Winding Refn
  2. Hugo Cabret de Martin Scorsese
  3. The Tree of Life de Terrence Malick
  4. I Saw the Devil de Jee-woon Kim
  5. Les Aventures de Tintin : le secret de la Licorne de Steven Spielberg
  6. True Grit des frères Coen
  7. A Dangerous Method de David Cronenberg
  8. Winter’s Bone de Debra Granik
  9. The Artist de Michel Hazanavicius
  10. Rango de Gore Verbinski

Top Ciné 2011 selon MrLichi

S’il y a bien une chose que l’on puisse affirmer, c’est que 2011 aura été un très grand cru en matière de cinéma. De l’affirmation de certains comme étant de très grands, à de nouvelles découvertes, nous avons eu droit à de très belles choses, et il est aujourd’hui temps d’en faire un bilan. Il a d’ailleurs été très difficile de se limiter à 10 films pour en faire un palmarès, sachant que beaucoup d’autres films auraient eu leur place dedans, c’est pourquoi ceux qui n’y figurent pas se retrouvent en coups de coeur.
Le début de l’année était déjà très riche, avec pas moins de 4 films figurant dans le top 10, à savoir le sobre mais très efficace Le Discours d’un Roi; le pari risqué mais réussi de Danny Boyle de réaliser un film nerveux et angoissant avec 127 Heures; le retour des frères Coen dans un western magistral, peut être un peu trop attendu mais finalement resplendissant sur tous les points; et enfin le film qui a défrayé la critique et qui possède bon nombre de détracteurs en raison de la brutalité de sa mise en scène et de son absence totale de finesse, Black Swan est tout de même un excellent film quoi qu’on en dise. Aronofsky a réussi a transférer une force écrasante et une montée en puissance vraiment dingue pour un résultat final qui marque profondément les esprits.
Pour les autres, leurs sorties en salles viennent de la période post-Cannes, en commençant par celui qui a raflé la Palme d’Or, à savoir l’immense The Tree of Life de Terrence Malick. Sa mise en scène exceptionnelle et enlevée, mêlant l’infiniment grand et l’infiniment petit est absolument scotchante, et reste sûrement l’un des moments de cinéma les plus intenses de l’année.
Aux côtés du touchant Habemus Papam mêlant habilement drame et comédie, se trouvent deux films dont je n’attendais pas grand chose, mais qui se révèlent au final être d’excellentes surprises : le meilleur blockbuster de l’année, La Planète des Singes : Les Origines, et le frenchie The Artist, un superbe hommage au prémices du Cinéma.
Tout en haut de ce classement s’élève Drive, la dernière bombe de Nicolas Winding Refn. Film le plus jouissif de l’année et lui aussi réussi sur tous les points, il est presque immédiatement devenu un culte instantané.
A noter, les films que je n’ai pas pu voir cette année, et qui auraient peut être eu une place dans ce classement : Fighter, Animal Kingdom, Minuit à Paris, le Complexe du Castor, Limitless, Balada Triste, J’ai Rencontré le Diable, Attack the Block, La Piel que Habito, Blackthorm, Polisse, Warrior, Happy Feet 2…

  1. Drive de Nicolas Winding Refn
  2. True Grit des frères Coen
  3. The Tree of Life de Terrence Malick
  4. Black Swan de Darren Aronofsky
  5. Habemus Papam de Nanni Moretti
  6. Melancholia de Lars Von Tier
  7. La Planète des Singes : Les Origines de Rupert Wyatt
  8. The Artist de Michel Hazanavicius
  9. 127 Heures de Danny Boyle
  10. Le Discours d’un Roi de Tom Hooper

Top Ciné 2011 selon Redha_Luffy

Contrairement à mes deux compères, je vais moins au ciné. Je vous propose donc un top 10 avec des films sortis en salles, mais également en DVD/Blu-Ray. En tête, Super 8 que j’ai trouvé fabuleux, sans conteste le film de l’année pour moi. La Planète des Singes qui m’a agréablement surpris également, et We Are Four Lions qui vraiment un super film comique (à voir en VO absolument par contre). Et oui, j’ai pas mis Drive premier, et je fais ce que je veux.

  1. Super 8 de J.J Abrams
  2. X-Men : Le Commencement de Matthew Vaughn
  3. Drive de Nicolas Winding Refn
  4. La Planète des Singes : Les Origines de Rupert Wyatt
  5. The Green Hornet de Michel Gondry
  6. Hors-la-Loi (DVD) de Rachid Bouchareb
  7. A bout portant (DVD) de Fred Cavayé
  8. We are Four Lions (DVD) de Chris Morris
  9. Repo Men (DVD) de Miguel Sapochnik
  10. Twiligh…. nan, je décone

 

Flop Ciné 2011 selon Nox

Malheureusement, d’autres réalisateurs ont tenté d’avoir cette même ambition louable, de manière plus ou moins justifiée.
Ce qui a été marquant c’est le fait que nombre d’entre eux ont essayé de relancer une saga, un film, ou de se relancer eux même, et nous ont soit déçu pour un d’eux soit violé le cerveau à travers de films beaucoup trop ambitieux et à des kilomètres des œuvres dont ils s’inspirent. Si je n’ai pas vu The Thing, remake maquillé en prequel du film de Carpenter, lui même inspiré du film La Chose d’un autre monde, il est clair que pour Conan et Tron, là, je peux vous dire que c’est films n’auraient même pas dû être imaginés.
Je vous parlais d’une déception, cette dernière est Time Out, nouveau film d’Andrew Niccol à qui l’on doit des films comme Gattaca ou encore Lord of War, nous livrant un film insipide avec un background monumental. Pas loin, il y a Apollo 18, dans lequel j’avais moins d’espoir mais qui s’est tout de même avoué être très mauvais, mais pourquoi pas loin? Parce que dans ce film, il y a une seule scène, une scène d’un style et d’une force sans pareil, et qui aurait pu être appliqué à tout le film, encore une autre déception. Est-il nécessaire de parler de ces autres films ? Comme Transformers 3, Sortilège et Numéro 4, Le Dernier des Templiers/Le Rite où deux bons acteurs se fatiguent à chercher des sousous ou encore Harry Potter 7.2 qui s’est allégé en chemin de toutes les qualités de la première partie ?
Je pense qu’il vaut mieux s’arrêter là.

  1. Conan le Barbare de Marcus Nispel
  2. Sortilège de Daniel Barnz
  3. Numéro 4 de D.J Caruso
  4. Transformers 3 de Michael Bay
  5. Time Out d’Andrew Niccol
  6. Tron – L’Héritage de Joseph Kosinski
  7. Apollo 18 de Gonzalo Lopez-Gallego
  8. Le Dernier des Templiers de Dominic Sena
  9. Le Rite de Mikaël Hafstrom
  10. Harry Potter 7.2 de David Yates

Flop Ciné 2011 Selon MrLichi

Du côté des flops, pas d’ordre de classement précis, mais une petite liste des films soit simplement mauvais, soit des déceptions.
Dans les choses que l’on aimerait vite oublier, on retiendra malheureusement un Dany Boon qui a essayé de surfer sur la vague de succès de Cht’is pour réaliser une horreur se nommant Rien à Déclarer. Les essais de Kad Merad derrière la caméra n’ont pas été concluant non plus avec le très niais Monsieur Papa. Venant d’Outre-Atlantique, nous avons aussi eu droit à la pire adaptation de super-héros à ce jour avec Green Lantern, ainsi qu’un Anthony Hopkins assurant le service minimum dans Le Rite. Pour en finir avec les oubliables, citons l’antipathique Bad Teacher, qui assure son rôle comique pendant les 5 premières minutes.
En voulant pousser la franchise à son maximum, et sans Gore Verbinski derrière la caméra, Pirates des Caraïbes 4 s’avère être un beau flop, Johnny Depp n’est plus que l’ombre de lui même en Jack Sparrow et l’histoire part vite en roue libre.
Pour en venir aux déceptions, qui ne sont pas forcément des mauvais films mais qui ne sont pas forcément réussis non plus, on peut trouver le dernier volet de la saga Harry Potter, qui n’est pas du tout à la hauteur de ses attentes car pas assez travaillé et manquant cruellement d’émotions et de souffle épique.
Pour finir, deux films réalisés par de très grands réalisateurs qui avaient tout pour devenir excellents : Time Out d’Andrew Niccol, un potentiel énorme mais pas assez poussé, et A Dangerous Method de David Cronenberg qui est prenant et prometteur sur une vingtaine de minutes, mais qui s’essoufle très vite, se perdant dans des dialogues certes bien écrits, mais malheureusement ennuyeux.

  1. Rien à Déclarer de Danny Boon
  2. Green Lantern de Martin Campbell
  3. Pirates des Caraïbes 4 de Rob Marshall
  4. Le Rite de Mikaël Hafstrom
  5. Monsieur Papa de Kad Merad
  6. Harry Potter 7.2 de David Yates
  7. The Prodigies de Antoine Charreyron
  8. Bad Teacher de Jake Kasdan
  9. Time Out de Andrew Niccol
  10. A Dangerous Method de David Cronenberg

Flop Ciné 2011 selon Redha_Luffy

Les flops, c’est presque que des DVD. Déjà que je vais pas beaucoup au ciné, donc j’évite d’aller voir de la merde. Palme d’Or pour Pirates des Caraïbes pour le déplacement au ciné, et mention spéciale pour Jonah Hex que je ne reverrais pas, même si on me payait pour ça. Grosse déception aussi pour Des Hommes et des Dieux que j’ai trouvé d’un ennui énorme alors que les critiques l’avaient encensé…

  1. Pirates des Caraïbes 4 de Rob Marshall
  2. Jonah Hex (DVD) de Jimmy Hayward
  3. Des Hommes et des Dieux (DVD) de Xavier Beauvois
  4. Adèle Blanc-Sec (DVD) de Luc Besson
  5. L’Italien (DVD) de Olivier Baroux
  6. Piranha 3D (DVD) de Alexandre Aja
  7. The American (DVD) de Anton Corbijn
  8. The Tourist (DVD) de Florian Henckel von Donnersmarck

 

Attentes 2012 de Nox

L’année 2012 à venir semble vouée à vider notre porte-monnaie et à nous remplir l’imaginaire, Si il fallait ne choisir qu’une petite dizaine de film, voici ceux que je retiendrais (plus ou moins dans l’ordre) :
The Hobbit : Parce que c’est simplement le retour de cet univers monstre qu’est celui du Seigneur des Anneaux, et avec un réalisateur comme Peter Jackson qui lui a donné vie, comment imaginer que le film peut être une seule seconde mauvais ?
Prometheus : Si il y a bien un saga que j’affectionne particulièrement, c’est la saga Alien, et je ne parle pas des AVP qui ne sont que des rejets d’un crossover sans intérêt. Alors quand Ridley Scott a annoncé se repencher sur cette dernier, de nouveau avec l’aide de Giger, la magie était faite.
Take Shelter : Annoncé comme un messie et une perle cinématographique à de nombreuses reprises et à l’occasion de nombreux festivals, je fais totalement confiance en ces personnes pour me jeter la tête la première dans ce film.
The Dark Knight Rises : la conclusion d’une telle trilogie ne peut être qu’épique si elle est bien amenée et pas trop bling bling. (je défends le blabla inaudible de Bane, c’est plus naturel !)
Millenium : J’ai loupé le dernier Fincher, je ne referais pas la même erreur.
J.Edgar : Je pense que Clint Eastwood réussira à me faire oublier ou tout du moins à mettre de coté, le mitigé Au-delà.
Django Unchained : Tarantino, c’est le plaisir coupable, c’est fun, c’est indispensable.
Lincoln (de Spielberg) : Avec Day-Lewis, ça ne peut être qu’énorme
Abraham Lincoln Vampire Hunter : Lincoln de nouveau, petit délire perso, Bekmanbetov a sû me conquérir avec Night Watch et Day Watch, j’en attends tout autant, tant que la suite n’arrive pas.
Les Chroniques de Riddick 3 : Malgré les problèmes dont semble souffrir le projet, si il arrive à se tourner plus vers le style de Pitch Black, pourquoi se passer d’un tel récit ?!

Attentes 2012 de MrLichi

2012 va devoir tenir le coup après une année excellente, mais voici certains films très attendus qui pourront aider :
Janvier : Take Shelter, qui a déjà commencé à faire du bruit dès son passage en festival, Millenium du toujours très attendu David Fincher qui propose sa version de roman à succès, J. Edgar, où Clint Eastwood est malheureusement déjà enterré par beaucoup, Sherlock Holmes 2 qui titille ma curiosité.
Février : La Taupe, un thriller prometteur déjà couru des festivaliers, et l’excellent premier film de Sean Durkin, Martha Marcy May Marlene (critique à venir très vite sur le blog).
Mars : John Carter, le nouveau film d’aventures distribué par Disney, et qui commence petit à petit à faire son buzz.
Avril : The Avengers, la réunion tant attendue des plus grands super-héros Marvel, et un nouveau Coppola : Twixt.
Mai : Prometheus de Ridley Scott, retour (ou pas) sur la saga Alien, un projet entre de bonnes mains, puis Dark Shadows ou Tim Burton devra se rattraper de l’échec critique d’Alice au Pays des Merveilles.
Juin : The Dictator, Sacha Baron Cohen refait le clown, et ça s’annonce plutôt bien.
Juillet : The Dark Knight Rises, tout le monde attend l’épilogue de la trilogie lancée par Christopher Nolan, et on n’a pas finit d’entendre jaser à son propos. Deuxième salve de super-héros Marvel, cette fois avec The Amazing Spider-Man, projet un peu casse gueule, se vantant de nous raconter “The untold story”
Août : Le nouveau Pixar, Rebelle, qui, et ça n’engage que moi, me fait craindre le pire.
Octobre : Deuxième film de l’année pour Tim Burton, Frankenweenie, adaptation d’un de ses premiers court-métrages. Adapter son propre court pour en faire un long-métrage, pourquoi pas, wait & see.
Décembre : The Hobbit, entre les mains de Peter Jackson, reste ma grande attente pour cette année, car s’il est a la hauteur de la trilogie du Seigneur des Anneaux, peut donner quelque chose d’inoubliable.
Et les non datés : Gatzby le Magnifique, de Baz Luhrmann avec Leonardo Dicaprio et Carey Mulligan, révélation féminine de l’année passée; et le toujours attendu Quentin Tarantino avec Django Unchained et son casting de rêve.

Attentes 2012 de Redha_Luffy

Rien d’original de ce côté, les adaptations de comics, Prometheus pour sa bande annonce, J. Edgar pour Di Caprio (il fait que des bons films ces derniers temps, donc ça peut être que bien), Bilbo le Hobbit (parce que c’est le Seigneur des Anneaux et Peter Jackson).

 

Et Enfin…. Les Coups de Cœurs !

Coups de Cœurs de Nox

Côté coup de coeur, tout s’approche assez du monde cinématographique, le premier étant la fabuleuse, non, génialissime série Game of Thrones dont attendre la suite est un véritable calvaire chaque jour.
Sans ordre défini viennent ensuite tout d’abord des contrés asiatiques : La Colline aux Coquelicots, film qui me fait croire en l’après Hayao Miyazaki, Guilty of Romance, me prouvant que le cinéma japonais ne se contente pas de ses dramas à foison inondant le marché et noyant l’imagination et l’originalité, et enfin The Murderer second film de Hong-jin Na certes plus gentil et moins énergique, mais diablement efficace.
Viens ensuite un réalisateur : Christopher Smith, car j’espère qu’il aura enfin le droit à une sortie en salle pour son prochain film, ses films étant d’une qualité bien meilleure que nombre de navets et autres niaiseries qui pullulent dans les listings de certains distributeurs.
Un acteur, Andy Serkis, ce dernier m’a convaincu, il est doté d’un charisme hors-norme, que ce soit dans Tintin ou le nouveau volet de la Planète des Singes, j’espère maintenant le voir plus souvent sans un masque.
Et pour finir, deux films qui auraient pûs être dans un top plus long, et qui méritent que l’on parle d’eux : Super, dans la même veine que Defendor, humour et violence dosée, efficace ainsi que Monsters, film à très petit budget qui tire toutes ses qualités d’un réalisateur débordant d’imagination et de flair.

Coups de Cœurs de MrLichi

Comme dit précédemment, l’année 2011 a été extrêmement riche et il a été difficile d’émettre un classement contenant seulement 10 films, les coups de coeur prennent donc en compte ceux qui méritaient aussi une place dans le top, et aussi certains films pas forcément attendus, mais qui s’avéraient être au finale de bonnes surprises.
Aux portes du top, Hugo Cabret, Guilty of Romance (inédit, vu lors du festival Kinotayo) Detective Dee et Tintin sont autant d’excellents films qui méritaient amplement leur place dans le top si celui ci était élargi de quelques places supplémentaires. Hugo Cabret pour le superbe hommage de Scorsese à Méliès et au cinéma, Guilty of Romance pour sa puissance incroyable et son propos pas dénué de sens, Detective Dee pour l’excellent film d’enquête bridé d’épique, et Tintin pour sa performance visuelle et technique et l’hommage au travail d’Hergé.
Suivent aussi le sympathique Paul, le meilleur travail sur des textures en animation avec Rango, l’un des meilleurs films de SF de l’année avec Source Code, ou encore le faux documentaire caméra à la main qu’est The Troll Hunter. Étant passé relativement inaperçu lors de sa sortie, Même la Pluie est pourtant une petite perle engagée venue du Mexique; tandis que de l’autre côté se trouve le succès phénoménal et pourtant mérité d’Intouchables, proposant une vision intéressante et en même temps extrêmement drôle du handicap.
Enfin, je terminerais par ce qui est probablement le meilleur film d’action de l’année : Mission : Impossible – Protocole Fantôme.

Vous pourrez découvrir les coups de coeurs de Redha_Luffy dans le second article…

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[COMPTE-RENDU] HIMYB #5 – Par des fans pour des fans /compte-rendu-himyb-5-par-des-fans-pour-des-fans/ /compte-rendu-himyb-5-par-des-fans-pour-des-fans/#comments Sat, 10 Dec 2011 23:40:58 +0000 /?p=2576 Vendredi dernier, comprenez le 2, se déroulait à Foncier Home la 5ème édition d’une soirée qui commence peu à peu à se faire sa place dans cette liste des évènements dits immanquables, How I Met Your Blogueur (dérivé de HIMYM bien sur).
Jusque alors, nous je n’avais jamais pu y participer, à cause de cette chose que l’on appelle couramment l’age légal, vous savez ? On est des petits jeunes nous !
Enfin bref, cette barrière envolée, nous nous sommes empressés de procéder à nos inscriptions, chose faite, il n’y avait plus qu’à attendre.

"La Chambre"

Comme le blog n’a qu’un an, nous ne connaissons pas grand monde, si ce n’est par le biais de Twitter, et encore, “connaître” est un bien grand mot. Et ça tombe bien, parce que HIMYB, outre le principe de la soirée fun où tout est réuni pour parler de ce qui botte (le cinéma) est une soirée qui permet surtout de coller un visage à un pseudonyme. Ainsi une fois arrivés et accueillis par Galathys (organisatrice, avec CineComics, MyScreen et Brice Duan) soyons francs, nous étions totalement perdus dans cette savane de blogueurs, près d’une cinquantaine de blogueurs avaient répondus présent!
Une fois arrivés donc, avant que la soirée ne commence réellement, tout le monde n’avait visiblement qu’une seule chose en tête, manger, et c’est légitime, mais à coté, certains en ont profités pour croiser et rencontrer divers blogueurs. Nous avons donc pu saluer Fred (MyScreen) et quelques autres blogueurs que nous cherchions déjà à rencontrer depuis un moment, et avec qui j’espère nous aurons l’occasion de discutailler de nouveau et surtout plus longuement.

Votre humble rédacteur, MrLichi

En revanche, c’était le moment de rencontrer de nouvelles têtes, parfois que nous ne connaissions pas du tout, AlloBO premièrement, qui s’occupait entre autre de l’animation (vous pouvez retrouver le quizz de la soirée ici), puis Sabfaitsoncine, Popcorn Project, ApprendreCinema ou encore Kcinemacoms et enfin l’un des organisateurs, Brice Duan.
Mais je déborde là, parce qu’après avoir mangé, et avoir été brieffés sur l’organisation et sur le lieu ou nous nous trouvions, il y a eu déplacement, dans ce que certains appelaient “La Chambre” , ou la salle des coffres.
En sortant de cette soirée, une seule chose apparaissait claire, nous participerons sans hésiter un instant à la prochaine session ! D’ailleurs, l’info était officialisée, la prochaine édition a déjà ses dates ! Elle devrait se dérouler aux alentours du début de l’année prochaine plus ou moins dans les mêmes eaux que certaines cérémonies ciné !
Encore merci aux organisateurs pour avoir l’audace d’organiser ce genre de soirée ! Finissons donc sur la vidéo :


HIMYB – How I met Your Blogger – Saison 5 par HIMYB

ps: nous en avons aussi tiré autre chose, faire notre carte de visite dans les plus brefs délais, et c’est déjà fait !

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[Concours] Gagnez 2 places pour l’avant-première Allociné Tucker & Dale Fightent le Mal ! /concours-gagnez-2-places-pour-lavant-premiere-allocine-tucker-dale-fightent-le-mal/ /concours-gagnez-2-places-pour-lavant-premiere-allocine-tucker-dale-fightent-le-mal/#comments Mon, 21 Nov 2011 23:37:17 +0000 /?p=2356 PixAgain fête aujourd’hui ses 1 an, et nous vous offrons ici grâce à Allociné une mise en bouche des concours à venir sur le blog ;)

Synopsis : Tucker et Dale sont deux gentils péquenauds venus se ressourcer en forêt. Ils y rencontrent des étudiants venus faire la fête. Suite à un quiproquo entraînant la mort d’un des jeunes, ces derniers pensent que Tucker et Dale sont des serial killers qui veulent leur peau, alors que nos héros pensent que les jeunes font partie d’une secte et qu’ils sont là pour un suicide collectif ! C’est le début d’un gigantesque malentendu dans lequel horreur et hilarité vont se mélanger.

Concours :  Le film ne sortira sur nos écrans que le 1er février prochain, mais aujourd’hui Allociné vous propose exceptionnellement de le découvrir en avant-première lors d’une soirée spéciale le jeudi 15 décembre 2011 aux alentours de 19h30 à Paris.
Vous avez donc la possibilité de gagner 1 place pour 2 pour cette projection ! Pour participer, rien de plus simple, il vous suffit de répondre en commentaire à la question suivante :

Quelle est votre comédie horrifique préférée, et pourquoi ?

Modalités :
- Etre sur Paris et disponible le soir de la projection.
- Tout commentaire qui n’est pas un minimum argumenté et construit sera ignoré. (On ne vous demande pas une thèse non plus, juste quelques lignes).
- Laisser une adresse email valide dans le champ approprié des commentaires, sans quoi nous ne pourrons pas vous recontacter.

Le tirage au sort aura lieu le dimanche 11 décembre à 00H00.
D’ici là, bonne chance à tous !

Vous pouvez retrouver la bande-annonce ici :


 

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