PS3, TESTS

[TEST] RocketBirds : Hardboiled Chicken sur le PSN

De temps en temps, on a plaisir à se retrouver sur un petit jeu PSN qui n’a comme visée que d’être un joyeux défouloir !
Alors quand a été annoncée l’arrivée du jeu Rocketbirds : Hardboiled Chiken sur le PSN après son grand succès à l’occasion de l‘Independant Games Festival de 2010 où il avait étonné beaucoup de monde en se montrant sur PC, on ne pouvait en être qu’agréablement surpris.
Après tout, qui peux détester un jeu tellement barré ? On ne voit pas souvent un poulet se révolter contre un régime communiste stalinien dirigé par un pingouin… si ?

Voilà ce qui nous attire tout de suite dans RocketBirds : Hardboiled Chiken, c’est d’abord le charisme de ce poulet (VO oblige) et le background complètement déjanté.Imaginez un peu, déjà il y a la BO, je reviendrais dessus un peu plus tard car elle est un élément primordial de ce jeu, vous contrôlez un poulet qui est sans doute la version animalière de Rambo. Face à vous, une armée de pingouins, autant le dire de suite, heureusement qu’il y a cet humour car à coté le gameplay est franchement banal et la durée de vie affreusement courte.

Déjà du coté gameplay, on a certes plaisir à dégommer du pingouin mais malheureusement on ne se retrouve pas dans le même délire qui emplit les différentes cinématiques du jeu, on aurait pu espérer quelque chose d’un peu plus loufoque que le banal fusil mitrailleur ou la grenade. Seul “l’insecte”, ou scientifiquement “arme de contrôle mental”, vous permet, si vous touchez un ennemi avec d’en prendre le contrôle total, se détache du lot.
On s’éclate à tuer du pingouin par du pingouin. Mais en soit, ça reste très sommaire, sans approfondissement.

L’autre soucis, c’est sa durée de vie ! Bon il s’agit d’un petit jeu indépendant du PSN, mais 3-4 h pour boucler en solo 15 chapitres, ça reste tout de même short, mais honnête pour un jeu comme celui-ci. Avouons tout de même que ceux-ci sont très irréguliers, on peut en boucler certains en quelques minutes (normal pour les premiers, moins pour d’autres) et d’autres mettent eux un temps fou ! Et puis même en meublant intelligemment, et surtout en développant un peu plus le scénario, il y avait largement moyen de rajouter d’autre niveaux.

Par contre si il y a bien un défaut à noter sur le scénario, c’est son rythme complètement décousu, notamment au niveau des cinématiques entre chaque niveaux. Ces dernières nous racontent la vie du poulet, le Hardboiled Chiken, on a donc droit à de multiples fragments clairs et dynamiques, et puis quand on a fait le tour de son histoire, (soit après 6-7 chapitres) plus rien ! On se contente d’enchaîner bêtement les chapitres…
Par contre en restant sur l’aspect visuel, notons les décors d’arrière-plans qui changerons légèrement d’angles en fonction de votre situation.

Et c’est vraiment dommage, car outre les différents pingouins qui eux n’hésitent pas à vous parler, oui vous gamers ! RocketBirds : Hardboiled Chiken dispose d’une chose que beaucoup de jeux indie passent à la trappe : la bande son. Mais là, avec la collaboration de New World Revolution (autrichiens s’il vous plait!) on est conquis ! Entre le thème principal, les différents morceaux aussi énergiques que le délire de base du jeu, les bruitages et les doublages, on est totalement comblé !

Et puis le jeu reste tout de même un très bon jeu de plate-forme qui dispose aussi d’une multitude de trophées pour les plus addicts d’entre nous (et même d’un platine !)

On est heureux d’accueillir sur le PSN un jeu tel que Rocketbirds : Hardboiled Chicken, mais malgré tout les efforts qui ont été fait pour son portage (rajout de niveaux, de cinématiques) et qui rendent le jeu plus que plaisant, surtout pour son prix (8,99e), on aurait attendu un peu plus de la part de Ratloop Asia.

ps : rien sur le mode co-op car je suis un gamer sans ami gamers dispo :p et malheureusement ce mode n’est pas jouable online.

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A propos de Nox

Rédacteur stellaire, parle cinéma, jeux-vidéo et de bien d'autres choses inutiles. Dirige entre autres les larbins qui enrichissent ce blog fondé quelque part aux environs de l'an de grâce 2011.

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