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J’arrive en retard à la galerie Artludik et un peu stressé et excité, je me prépare a rencontrer l’un des designers graphique (je ne pense pas que ça existe, mais, j’invente un peu mes mots). On rentre dans la pièce et il est là tout tranquillement installé, lui même en train de se préparer a répondre pour la 5éme fois de la journée aux mêmes questions. Ce qu’il fait très patiemment tout en étant parfaitement humble..
En quoi consiste votre travail ?
Mon travail consiste en un travail super-réaliste, que je réalise sur Photoshop. Je dois réussir à créer avec une équipe de 5 à 6 personnes, à renouveler plutôt, un personnage déjà existant. Réussir a créer un costume dans l’ère du temps qui pourrait exister. On envoie alors nos propositions au réalisateur qui nous laisse des notes et des commentaires sur des points qu’il voudrait améliorer ou changer.
Avez-vous lu des comics pour vous inspirer dans la création des costumes de vos personnages ?
Oui et non, j’ai beaucoup lu de comics sur Captain America et les « Ultimates » mais en gros je me base sur les costumes, puis j’invente ma propre version. Puis le réalisateur me demande de peaufiner quelques caractères et on a notre costume final.
Qu’est-ce que vous pouvez nous dire sur vos costumes, justement ?
Eh bien j’essaie de traduire quelque chose de fictionnel qui ne peut qu’exister dans un comics dans la réalité. Mais, il faut aussi que je justifie l’usage des icônes. Le bouclier pour Captain America qui doit mettre en avant les couleurs des états Unis, l’armure de Tony Stark qui doit refléter sa personnalité et la modernité, l’armure de Thor qui doit nous faire penser à quelque chose de neuf mais appartenant aux légendes celtes, etc… Mais en gros mon but est de rendre tout ça réel. Je n’ai pas non plus le dernier mot, seul le réalisateur peut dire « c’est bon on choisit celui-ci ».
Est-ce qu’il y a des choses que vous n’avez réussi à changer?
On ne pouvait pas changer le casque de Captain America, et malgré de gros efforts nous n’avons pas réussi à implanter de vraies ailes qui ne pouvait paraître plausible dans la réalité.
Qu’est ce qui a été différent avec « the Avengers » de vos précédents travaux ?
Tout d’abord il fallait que nous harmonisions les costumes, pour qu’ils aient l’air d’une bande homogène, des personnes très différentes tant dans la culture, la façon de penser et de s’habiller. Mais, qu’ils aient quand même l’air d’une équipe. Ça se traduisait par une harmonisation des couleurs.
Quel personnage vous a donné le plus de fil à retordre ?
C’est The Hulk qui a été le plus difficile à réaliser, parce qu’il existait déjà deux versions vidéos du personnage très différentes (les deux premiers films) et qu’on devait le faire ressembler à Marc Ruffalo. Le gros problème avec The Hulk c’est qu’il n’a presque qu’une expression, celle de la colère, et nous devions le rendre neutre. On s’est heurtés à un mur dans la réalisation 2D et on a finalement décidé de le créer totalement en 3D, ça a été un challenge, mais, finalement je suis assez content du résultat.
Quel est le personnage que vous avez préféré créer parmi tous vos les personnages de Marvel ?
Eh bien bizarrement c’est la première version de Iron man, celle en gris lorsque qu’il est capturé par des terroristes. Pourquoi ? Parce ça a été le premier que j’ai créé pour les studios Marvel et que j’avais peur de la réaction du jury.
Quelle est la différence avec vos précédents travaux avec Watchmen ?
Chez Watchmen la différence était qu’il y avait une ambiance beaucoup plus sombre et dure, alors que chez Marvel tout est plus coloré et même plus détendu.
Et pour finir quels sont vos prochains projets ?
La seule chose que je peux vous dire c’est que je travaille sur le projet d’Iron man 3.
En conclusion, je ne pense pas être un très bon reporter.. En effet quand Ryan parlait je n’avais prévu de magnétophone et j’ai donc tout noté sur mon petit carnet de manière anarchique. Mais bon les « bleus » font toujours de petites erreur et c’est comme ça qu’ils apprennent. Sur ce point j’ai aussi été surpris je m’attendais a voir un asiatique vu le niveau incroyable de ses œuvres, mais comme on dit « l’habit ne fait pas le moine » et j’ai eu la chance de rencontrer une personne qui devient lui même un super héros quand il prend ses pinceaux. Mister B.
]]>Je ne vais pas m’attarder aussi longtemps que je le devrais sur les différents personnages, tout le monde le sais, voilà que je te sors un super-héros d’un côté, et un autre par là, et bien sur de grosses têtes derrière pour assurer un casting à la même ambition que le film.
Mais parlons un peu du scénario, parce que Whedon a toute une équipe à gérer, et cela dans tous les sens du terme. Comment faire cohabiter ces héros? Et bien l’histoire est assez bien abordée, si le début est un peu laborieux et répétitif sur sa manière même d’aborder les héros, elle a le mérite de mettre en avant le sujet du film naturel : faire cohabiter des héros qui ne se connaissent pas et qui rêveraient d’etre LE seul héros dans le monde. Certes c’est un élément qu’on nous a servi à diverses sauces dans ce que l’on pourrait appeler les prequels aux Avengers, certains n’ayant eu réelement que cette visée sans aucune autre ambition, mais c’est un tout autre niveau ici. Hulk face à Stark, Thor entre les deux, c’est bien le genre de situation que nous autres, spectateurs, n’attendons pas forcément, nous préférons les voir se battre face à Loki, mais au final ce sont ces éléments qui forgent l’univers Avengers. Alors oui, certaines scènes sont longuettes, et oui une scène en particulière ressemble plus à une bataille entre enfants de primaire jouant entre eux pour garder le jouet (tout de même incroyablement fun), mais le reste du temps le scenario est peaufiné au millimètre, ne loupant aucune cause et conséquence, jusqu’à nous étonner par sa direction.
Et c’est là que l’on comprend que Joss Whedon a fait le bon choix : tous les personnages ont la place qui leur revient de droit, alors que l’on pensait (à juste titre jusque alors vu les extraits) que Robert Downey Jr. aka Tony Stark allait rafler tous les titres et honneurs devant ses confrères. C’est avec étonnement et satisfaction qu’on peut dire que c’est avec Hulk que l’on est le plus étonné, Mark Ruffalo, qui reprend le rôle après Edward Norton a parfaitement compris son personnage, et sa modélisation est d’une qualité sans défaut, Hulk prend enfin la place qui lui revient de droit: celle du destructeur. Il en va de même pour les autres héros, mais encore une fois, ce serait trop long d’en parler, un petit mot sur Nick Fury en revanche, notre soldat d’élite a malheureusement eu moins de chance, il ne prend jamais vraiment part au combat et se rapproche doucement du bureaucrate, inverse du personnage original, alors que les autres personnages sont représentés avec un respect étonnant.
Enfin, quand il a mis en place tout ces éléments nécessaire à l’univers des Avengers, c’est là qu’il se lâche, que la guerre arrive. Oui, tout était prémices à octroyer au film cette scène clé, qui s’avère représenter un tiers du film. Malheureusement il va sans dire que c’est là que les défauts s’intensifient aussi, notamment sur la réalisation, les enchaînements de plongés/contre-plongés à outrance, le rythme montant en crescendo nous submerge ainsi d’informations, tout cela devient forcément assez brouillon. Mais Joss Whedon s’en sort tout de même plutôt bien, l’enchainement d’actions entre les personnages s’orchestre avec un rythme assez dingue, ne nous laissant pas le temps de nous attarder vraiment sur les gros défauts du film. C’est ici aussi que l’on sens l’inspiration du personnage dans le cinéma d’action, certains plans paraissent vite familiers, mais restent tout de même habillement utilisés.
Whedon nous attend à chaque tournant, à chaque moment où l’on attend un répit, il nous surprend. Certes certains passages sont prévisibles mais le reste est du véritable calcul de surprise s’illustrant en poing ou encore en moto (vous comprendrez). Et c’est là qu’il assure, c’est du fan service à la demande, tout le monde y trouve son compte: action, aventure, comédie, bon quand même pas de thriller. Bien sur, tout ce ressent dans les dialogues, on pourrait pratiquement faire de chaque phrase une punch-line tellement ceux-ci sont monumentaux, et c’est un Marvel, donc restez jusqu’à la fin, ça vaut mieux.
Il y a quelques défauts, dont les plus gros viennent d’obsessions maladive que Whedon par le biais du support série, rendant la réalisation très pauvre. Mais autrement, tout est là de ce qu’on pouvait attendre d’un film de super-héros, et même au-delà. Il a su donner à chaque héros sa place, chacun a son petit instant de gloire. Et avec ça, Avengers s’impose comme l’un des meilleurs films de super héros dans son genre. | |
Titre Français : Avengers Titre Original : The Avengers Réalisation : Joss Whedon Acteurs Principaux : Robert Downey Jr., Mark Ruffalo, Tom Hiddleston Durée du film : 02h22min Scénario : Joss Whedon & Zak Penn d’après l’oeuvre de Stan Lee & Jack Kurby Musique : Alan Silvestri Photographie : Seamus McGarvey Date de Sortie Française : 25 Avril 2012 |
Vous les avez découverts dans des aventures exceptionnelles. Chacun de ces super-héros allie une vraie personnalité à une spectaculaire capacité d’action. IRON MAN, L’INCROYABLE HULK, IRON MAN 2, THOR et CAPTAIN AMERICA : FIRST AVENGER ont marqué notre imaginaire. Cette fois, dans AVENGERS (MARVEL’S THE AVENGERS), ils vont affronter leur plus grand défi, ensemble.
Lorsque la sécurité et l’équilibre de la planète sont menacés par un ennemi d’un genre nouveau, Nick Fury, le directeur du SHIELD, l’agence internationale du maintien de la paix, réunit une équipe pour empêcher le monde de basculer dans le chaos. Partout sur Terre, le recrutement des nouveaux héros dont le monde a besoin commence…
Combien de héros prennent par à l’aventure Avengers ? (précision : au FILM Avengers, pas le groupe.)
Quelle était notre plus grande peur par rapport à Captain America : The First Avenger?
Quelle note sur 5 Nox a-t-il mis à Thor ?
Les réponses aux deux dernières questions se trouvent dans nos articles, il va falloir fouiller un peu !
Je vous invite donc à envoyer vos réponses par mail à pixagain[@]pixagain.org (en précisant « Concours Avengers » en objet) et si vous voulez doubler ou même tripler vos chances:
(Attention le mail est obligatoire, nous ne le répéterons jamais assez)
« Je participe au concours Avengers /concours-gagnez-des-goodies-et-des-places-avengers sur @PixAgain // Règles du concours sur le lien »
Indiquez nous le lien de votre tweet dans votre mail.
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Le tirage se fera le 22/04 à minuit, que vous puissiez voir Avengers dès ses premiers jours de diffusion.
Et comme d’habitude, concours réservé à la France métropolitaine, et bien sûr, une participation par personne, sinon vous pourriez découvrir en avant-première certaines habilités de Hulk.. sur votre personne.
Steve Rogers, jeune américain patriote dans l’âme, cherche à participer au mieux à la défense de son pays. Celui-ci tente donc de se faire recruter à de nombreuses reprises dans l’armée sous de faux noms mais se voit être constamment refusé à cause sa carrure de crevette.
Mais cette ténacité intrigue le Dr. Erskine, scientique au SSR (Strategic Scientific Reserve) ancêtre du SHIELD (Supreme Headquarters, International Espionage, Law-Enforcement Division), il décide de le faire participer à un programme visant à déterminer si il mérite ou non le rôle de cobaye dans la création de Super-Soldat.
Entre temps Johann Schmidt, aka Crane Rouge, nazi à la solde du Reich tente de mettre la main sur un mystérieux cube qui pourrait l’amener à obtenir un pouvoir digne des Dieux.
Dans leur récit, les scénaristes Christopher Markus et Steohen McFeely cherchent à respecter au maximum l’histoire du célèbre Capitaine, car ce n’est pas une bribe de sa vie qui va être mise en scène mais toute celle-ci depuis ce qui l’a amené à devenir cet icône.
Mais nous sommes au cinéma, il faut donc raccourcir certain passages, modifier certains moments afin de lui donner une réelle âme. Et les deux ont très bien réussi leur coup, le tout est globalement très bien équilibré, pas de lenteurs et tout est bien mené, quoi qu’il prend le risque de tomber légèrement dans le mélodramatique sur un instant.
Afin de rendre plus crédible le personnage, de lui donner un vrai statut de symbole, Joe Johnston se risque à remanier la manière dont Captain America devient ce symbole pour l’Amérique.
Son identité n’est donc pas un très grand mystère, il se promène souvent à découvert, mais une grosse période est mise en avant, celle post-expérimentale, où le futur soldat est contraint à devenir un homme de show.
Il remplace l’Oncle Sam et fait de la publicité pour son gouvernement, ainsi aux yeux de la population il devient un vrai héros, mais pour les soldats il n’est qu’un clown méritant encore leurs respects. Mais ce film reste fortement imprégné de l’univers Marvel.
Chris Evans… Si il est très franchement insipide dans les 4 Fantastiques, il l’est un peu moins dans ce film, il y met beaucoup plus de cœur!
La pression a de sacrés effets sur les acteurs et font que sa prestation le place comme presque-parfait en Captain America. Car Captain America, ce n’est pas n’importe qui, c’est l’histoire d’un gars, qui avant les poings et le cerveau, pense à ses camarades et est prêt à mettre sa vie en péril pour eux.
Hugo Weaving est brillant dans la folie, il sait jouer sous un masque et illustre le machiavélisme du personnage, Crâne Rouge est un fou, un homme qui cherche un moyen de contrôler le monde afin de le plonger dans l’anarchie totale, un tel personnage n’est pas à prendre à la légère.
On sourira aussi pour la présence de Tommy Lee Jones, grand acteur quel que soit son rôle et toujours fidèle à lui même.
Le seul point qui m’a semblé franchement peu logique est le fait que les américains n’usent pas de leur nouvel armement fraîchement volé à l’ennemi pour revenir sur du bas de gamme, c’est parce que c’est pas Made In US ? Là où ils pourraient utiliser tanks et armes de pointe, ils se rabattent sur leurs bon vieux semi-auto. Idem pour l’alternance arme rétro/arme futuriste chez l’ennemi.
Venons en aux rares effets spéciaux du film, ceux-ci sont globalement de très bonne facture et rendent les scènes où ils sont présents de qualités.
Ainsi le tout s’enchaîne habillement, il n’y pas de “trous” de manque ou de faux-raccords flagrants, tout se passe pour le mieux avec un rythme effréné.
Pro-Américain me direz-vous? Et bien non pas réellement, on a le pire comme le meilleur, ok on voit pas trop qu’ils foutent un sacré bordel.
Et enfin, le point qui choque : la 3D, encore et toujours le même débat, je ne reviendrais pas de nouveau dessus, si elle est de bonne facture, elle est franchement dispensable et assombrit le film encore une fois à la manière de Thor.
La vision du film est humble à l’image du personnage principal, sans grosses prétentions, Captain America : the First Avenger est donc pour moi une très bonne surprise, un très bon Marvel, équilibré et de bonne facture. | |
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Titre Français : Captain America : the First Avenger Titre Original : Captain America : the First Avenger Réalisation : Joe Johnston Acteurs Principaux : Chris Evans, Hayley Atwell, Hugo Weaving, Tommy Lee Jones Durée du film : 02H03 Scénario : Stephen McFeely, Christopher Markus Musique : Alan Silvestri Photographie : Shelly Johnson Date de Sortie Française : 17 août 2011 |
Mais voilà, peu à peu au fil des annonces les choses semblaient aller de mieux en mieux pour ce reboot de la franchise, Matthew Vaughn (Kick-Ass) aux commandes, James McAvoy (Le dernier roi d’Ecosse) et Michael Fassbender (Centurion) dans les rôles des deux amis ennemis, ainsi que la présence de Kevin Bacon (Mystic River) dans le rôle du bad guy de cet opus.
Mais les acteurs ne font pas à eux seuls un film, la dure loi du cinéma nous a appris qu’adapter un comics n’est pas toujours une bonne idée…
X-Men Le Commencement nous amène ainsi à l’aurore de la génération mutant, à leurs apparitions et à leurs cohabitations. Pour cela, il faut se pencher sur les cas de Charles Xavier alias Professeur X et d’Erik Lehnsherr plus connu sous le titre de Magneto. Et cela, dès leur enfance…
Car ces deux hommes, éprits d’un sentiment de respect mutuel ont connus deux jeunesses totalement antagonistes en tous points, mais qui les ont menés directement sur un chemin identique.
Si ils sont connus pour être ennemis, ce ne fut pas toujours le cas, surtout quand une menace plus grande tente de s’abattre sur le monde en pleine guerre froide. Cette menace va forger leurs caractères, leurs manières de voir le monde et surtout leur donner le contrôle de leurs pouvoirs dans cette période d’absolue nécessité.
Il y a donc un temps pour chaque chose, et la genèse, commence par la coalition.
Afin d’adapter la trame originelle qui lui sert de base aux besoins du cinéma, Matthew Vaughn se doit de s’en écarter un peu pour en faire un récit concret et cohérent. Pour cela 4 scénaristes se sont attelés sur le scénario de Bryan Singer.
Au final, si ce n’est quelques légers faux raccords, le scénario de ce X-Men est, il faut le dire, à toute épreuve. Ainsi, au-delà d’un simple reboot à deux sous, la trame de X-Men Le Commencement l’impose comme un épisode à part, rythmé et efficace qui nous montre que même en s’éloignant d’un respect total de l’oeuvre étudié, un scénario réfléchi peut mettre tout le monde d’accord.
Mais même en s’adressant à tous, amateurs comme puristes, il y a certaines choses auxquelles on ne touche pas ! Matthew Vaughn se tourne ainsi vers les costumes jaunes rappelant les débuts de X-Men dans le monde du comics. Mais outre les costumes il y a les personnages derrières.
Quand on prend l’exemple de notre cher Dead Pool, il est dur d’oublier le charcutage (littéral comme figuré) qu’il a connu dans le volet précédant.
Et nos acteurs, là où ils auraient pu jouer pour jouer, sans chercher à rendre vivant ce récit, font (à la manière de ce respect qui touche le professeur X et Magneto) preuve d’un respect total envers les rôles qu’ils endossent.
Ainsi, dans tous les personnages que l’on voit, seul 1 ou 2 peuvent sembler ne faire que figuration, tous les autres acteurs, et principalement McAvoy et Fassbender sont simplement extraordinaires et représentent parfaitement l’image que l’on se fait des deux rivaux.
L’évolution de Magneto (Michael Fassbender) est concrète, on cherche à le voir atteindre son état de pensé actuel. Il progresse en sagesse, et cela se voit sur ses traits, ses actions, son jeu d’acteur, il diffère du début à la fin.
Concernant Xavier, c’est un mythe qui s’effondre pour ceux qui ne connaissent pas le comics. James McAvoy colle parfaitement au personnage, même si j’avais certain doute au début mais remarque, vu ses dernières performances, il n’y avait pas de quoi.
Une production comme X-Men se devait de tenir le coup côté effet-spéciaux, et il faut le dire, on est plus que bien servi. Certains effets spéciaux sont à couper le souffle, la scène du bateau est simplement époustouflante par sa mise en scène. Mais d’autre, comme dans l’intro de Erik le sont beaucoup moins, sont presque moches, oui. Moches.. Ça donne un côté cheap sur cette intro grandiose, dommage.
Matthew Vaughn se risque à utiliser l’effet “case de comics”, durant un court instant, effet présent dans Hulk (avec Eric Bana), mais pas too much comme dans celui-ci, juste le nécessaire.
On a donc une mise en scène, une vision des choses, toujours presque sans défauts, propre et efficace.
Au final comment ne pas parler d’un autre point, un point plus infiltré quand l’on parle de X-Men. Les X-Mens font parti de ce monde, on comprend comment ils se sont intégrés au sein de la population, que malgré leurs supériorités flagrantes, certains sont plutôt décidés à aider ceux qui leurs font du mal, alors que d’autres cherchent à étendre leurs pouvoirs.
Il cherche donc à moraliser l’image qu’il donne sans pour autant tomber dans la semi-propagande américaine habituelle que l’on retrouve facilement dans les films de super-héros.
Si le doute de l’autre, la peur de la différence est délétère, Matthew Vaughn nous montre ainsi à travers ces mutants, que la confiance est l’un des outils primaires qui est nécessaire à l’Homme pour de vivre.
Le jeu des pouvoirs durant cette période faste de l’humanité et leurs intégration dedans est habilement ficelée. Une ère nouvelle commence pour l’humanité, une autre pour les X-Men sauveurs et victimes de ceux-ci. X-Men Le Commencement est, à mon goût l’un des meilleurs volets de cette saga, si ce n’est le meilleur. De bons acteurs, un vrai scénario, il est l’exception qui confirme la règle, les films de super-héros, ça peut être awesome! | |
Titre Français : X-Men : Le Commencement Titre Original : X-Men : First Class Réalisation : Matthew Vaughn Acteurs Principaux : James McAvoy, Michael Fassbender, January Jones Durée du film : 2H12 Scénario : Jamie Moss, Ashley Edward Miller, Zack Stentz et Jane Goldman d’après une histroire de Bryan Singer Musique : Henry Jackman Photographie : John Mathieson Date de Sortie Française : 1er Juin 2011 |
Thor, aîné des deux fils d’Odin et tout impétueux qu’il est, arrive au jour de son ascension au trône d’Asgard, la place lui revenant alors de droit. Mais voilà, ce jour là, les Géants de Glaces décident de s’infiltrer dans la salle des trésors d’Odin pour y récupérer un mystérieux coffre, ancienne possession des géants et actuel symbole de la trêve avec leur dirigeant Laufey.
Après cet acte, Thor ne pourra s’empêcher de vouloir partir châtier les géants de son courroux afin de les obliger à respecter la trêve, mais voilà, la seule chose qu’il en obtiendra sera la guerre. Odin décide alors de bannir Thor sur l’un des 9 autres royaumes, la Terre, et de lui destituer ses pouvoirs. S’en suit une courte période de rédemption pour Thor.
Vous l’aurez compris, vous au fond, amateur de comics, le film n’est pas du tout respectueux envers la chronologie du comics et c’est dommage. Thor est censé perdre la mémoire en même temps que son bannissement, et, tel Super man ou Spiderman, son identité est censé être “secrète” et uniquement connue de Jane Foster (Natalie Portman).
Le scénario est complètement bateau,l’histoire de l’homme banni qui cherche à se repentir pour retrouver ses pouvoirs c’est tout bonnement vu, revu, et encore revu.
Et ce contournement du scénario permet à Kenneth Branagh de faire intervenir le S.H.I.E.L.D afin de relier tous les Avengers.
On a donc du très bon comme du très mauvais, certain passages sont réellement intéressants et auraient mérités à être plus approfondis tandis que d’autres… sont simplement déplorables.
Mais voilà, adapter l’histoire du Dieu de la foudre est un pari fort risqué. Déjà à cause du risque de kitsh absolu, si les costumes ne sont pas utilisés habilement, remaniés, ou adaptés comme dans Watchmen. Et malheureusement, cette ligne a été franchie. Les costumes sont ridicules, autant faire comme dans Batman, se risquer à énerver les puristes, mais rendre le tout plus crédible.
L’autre souci est la place donnée aux acteurs et surtout aux protagonistes principaux du film.
Si Chris Hemsworth est convainquant dans son rôle du dieu Thor par sa prestance, les autres personnages n’ont pas eu le droit à un réel peaufinage. On a même le droit à un léger Caméo pour Hawkeye, le pauvre, considéré comme trop peu important pour avoir le droit à son spin-off. C’est pas plus mal d’ailleurs peut être…
Les autres personnages se contentent juste d’interpréter leur bon stéréotype.
Les personnages sont donc tous superficiels, à coté, même Loki, personnage censé être la représentation de la fourberie (il est tout de même le Dieu du mensonge et de la tromperie). Et ce n’est pas la faute à Tom Hiddleston, qui fait tout son possible pour animer son personnage, mais plutôt à ses lignes d’un ridicule affolant et digne d’un petit garçon un peu rusé.
Kenneth Branagh tente donc la carte du “comique” et tente d’utiliser “habilement” ce kitsh.
Attendez, Thor, comique? C’est une blague n’est-ce pas? Encore une autre absurdité à devoir laisser passer afin d’apprécier le film.
Autrement on est face à Thor le gros balèze, et à part 2 vrais scènes de combat plus ou moins épiques, on sombre dans le superficiel afin de bien sûr, introduire Thor dans The Avengers, et ce n’est pas “caché”. A la fin du film il ne faut pas être étonné de voir en gros avant les crédits : “Vous pourrez revoir Thor dans The Avengers”.
Car rendre le personnage mélo-dramatique pourquoi pas, mais au moment où l’on se dit ça y est, et bien non, il nous re-balance un touche de comique, ou de simple… “vide”.
Visuellement le film n’as vraiment pas grand chose à se reprocher, a part un Asgard un peu trop Disney, le reste est de plutôt bonne facture.
Malheureusement j’ai visionné le film en 3D, je peux dire que ça m’a quelque peu empêcher de réellement apprécier le film : on a le droit à une conversion à l’arrache, trop sombre, trop brouillon. En bref, une 3D faites sur un film qui aurait très bien pu s’en passer, ça devient vraiment une manie ces temps-ci.
En somme, Thor a comme gros point faible une trame scénaristique remplie de clichés et de “déjà vu”, dommage. Il n’arrivera pas à la cheville d’un Iron Man ou de 300, mais il a le mérite d’offrir un moment de détente. A la fin du film, on reste sur sa faim et l’on se dit qu’au lieu de chercher à simplement introduire Thor aux Avengers, il aurait mérité d’avoir un vrai film. |
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Titre Français : Thor Titre Original : Thor Réalisation : Kenneth Branagh Acteurs Principaux : Chris Hemsworth, Nathalie Portman, Anthony Hopkins Durée du film : 01H54 Scénario : Zack Stentz, Don Payne, Ashley Edward Miller Musique : Patrick Doyle Photographie : Haris Zambarloukos Date de Sortie Française : 27 avril 2011 |