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[PREVIEW] Les Mondes de Ralph

Les avis ci-dessous découlent d’aperçus d’images et de montages encore en court de développement pour la plupart.

Nous avons eu la chance d’assister hier grâce à Disney à la présentation de son film à venir : Les Mondes de Ralph, par le biais d’une preview et du producteur, Clark Spencer (Lilo & Stich). Pour ceux qui auraient loupé l’info, il s’agit du « Disney de Noël » racontant la vie de Ralph, personnage de jeux-vidéo et plus précisément, méchant. Au sein de cet univers où chaque personnage est voué à une répétition in fine des mêmes actions, Ralph décide de changer, de ne plus être le méchant, découvrir de nouveaux horizons en somme. Pour cela, il lui faudra se prouver, et oser l’interdit : s’aventurer dans d’autres jeux hors du temps de repos (les personnages ne quittent leurs jeux que lorsque les joueurs sont absents normalement).

Depuis son état de projet, le jeu a su faire parler de lui, non seulement pour son pitch halluciné qui est celui de donner une essence cinématographique au monde du jeux-vidéo (sujet tabou par ici), mais aussi par son ambition à le rendre réaliste et lui donner véritablement vie. Jusque là, peu d’infos ont pu nous parvenir, si ce n’est les promesses d’un respect drastique et la volonté d’attirer un public de néophyte comme de passionnés des deux cultures. Les images qui nous parvenaient représentaient constamment les personnages de Ralph et de Vanellope, glitch du jeu qui n’aurait jamais dû exister, mais aujourd’hui, à travers la « petite » preview à laquelle nous avons pu assister nous sommes en mesure de vous en parler un peu plus en détails.

Tout d’abord en chiffres, Les Mondes de Ralph, ce sont 200 personnages chara-designés et modélisés, contre un peu moins d’une centaine en temps normal.
Parmi eux, l’on trouve bien sûr de nombreux personnages de jeux-vidéos, on citera notamment Sonic, le bon vieux Zangief ou encore Bowser. Pour pouvoir se permettre de telles fantaisies, l’équipe de Ralph est directement allée, à l’occasion de l’E3, faire leur petite promotion. De là a découlée la promesse du respect de chaque personnage. Ainsi, au fil de la production, l’équipe du film a envoyée de manière régulière différents samples de mouvements, de jeux de lumière, de design, de tout ce qui induit un tant soit peu l’identité d’un personnage à chaque créateur afin de perfectionné au mieux leur projet. Cet effort impressionnant de leur part va sûrement permettre au film d’avoir un véritable background réaliste sur lequel reposer son histoire.

Ralph, ce sont aussi 4 univers bien différents intégrés dans un seul film, chaque monde disposant de sa propre identité visuelle et sonore.
Pour cela, par le biais d’équipes différentes, de gros efforts on été fournis afin de pourvoir identifier un univers simplement en voyant ses couleurs (lumières plates, style cartoon, textures HD) ou simplement par la manière dont se déplacent ses habitants. L’univers de Ralph, se distingue par exemple par un mouvement par cases, aucun des personnages ne peut se déplacer autrement, alors que Hero’s Duty tape directement dans les mouvements légers et complexes, plus humains. Côté sonore, pour Ralph, Hero’s Duty et Sugar Rush, on pourra entendre respectivement Kool & the Gang, Skrillex (gros doute sur le choix ici) et AKB48, avec un peu de Rihanna dans ce dernier, trois groupes principaux aux antipodes sonores. Autant oser jusqu’au bout.

Mais au-delà de ses atouts techniques désormais indéniables, il y a le travail de Rich Moore, ancien des Simpsons fraîchement arrivé à Disney et encouragé par Lasseter afin de réaliser ce film (le concept d’un film traitant des jeux-vidéo étant d’actualité depuis plus d’une dizaine d’années au sein des studios Disney). Il a été précisé qu’avant de se lancer dans ce processus créatif, une année a été réquisitionnée pour la seule création de tout ce qui entoure la relation entre Ralph laCasse et Venellope Von Schweetz. Et du peu visible, le résultat est là, en travaillant sur les similitudes des deux personnages, un aperçu d’une véritable sensation s’est fait sentir, mais impossible d’en dire plus, les images présentées n’étant simplement que des bribes du films situés à différents instants.

Un point sur lequel un gros doute repose était alors encore d’actualité concernant son accessibilité. Le film étant rempli de références à des jeux récents comme assez vieux, allant même à rendre hommage aux disparus, il est donc normal de se demander si un jeune de la nouvelle époque du jeux-vidéo ou encore simplement un non-joueur pouvait rentrer dans le récit de la même manière qu’un passionné? A cela, Clark Spencer répond sans démordre tout au long de sa présentation en insistant sur l’universalité de la relation existant entre Ralph et Venellope. A cela s’ajoute le fait que tout spectateur pourra trouver au long du film des références aussi bien concernant les jeux-vidéo d’antan que d’aujourd’hui.
Mais aussi universel soit le message, en amont reste l’envie d’imbriquer un film dans un univers particulier, celui du jeu-vidéo. Ainsi, un certain hermétisme pourrait tout de même exister malgré les promesses, des néophytes d’une part, mais paradoxalement aussi des gamers, (dont je fais partie) bien connus pour être très pointilleux en terme de mélange vidéo-ludique. Un film s’attaquant indirectement à la personnification de personnages qui leur sont chers face au grand public pourrait être sujet à de nombreuses polémiques lors de sa sortie en salle, au-delà même de son probable succès futur.

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