Si nous vous avions donné comme indice celui-ci : « Une lettre lui a été fatale » à la fin du deuxième article concernant Peter Sellers, et que certains y ont deviné le personnage de M le Maudit et donc par conséquent Peter Lorre, il s’avère que suite à des lacunes de notre côté et le fait de ne pas pouvoir aborder de manière assez complète sa filmographie et ses prouesses, nous nous sommes rabattus sur un autre acteur.
Ce dernier à marqué l’année qui vient de s’achever d’une manière assez atypique. Parfois méconnu voir inconnu du grand public, nous nous sommes dit qu’un petit dossier sur cet acteur ne ferait pas de mal.
Je vous parle d’Andy Serkis, acteur dont j’ai abordé les qualités brièvement dans notre dernier dossier bilan et qui, grâce à Peter Jackson à travers de nombreux films, mais surtout en 2001, a su trouver peut être pas sa seule voie, mais en tout cas celle où il va exceller à travers le peu de films où il s’impliquera, celle de la motion-capture.

Si jusqu’à ses trente ans il a cumulé les rôles anodins, sans grande saveur, et n’allez pas croire qu’il a joué dans l’un des premiers films de Nolan : Insomnia, il s’agit en réalité d’un court réalisé par Andrew Gunn, il faudra attendre le Prestige pour que les deux bonshommes se côtoient, il lui a fallu attendre le début des années 2000 afin de pouvoir accéder au rôle qui changera sa vie : celui de Gollum.
Dès lors, une étincelle s’allume entre le réalisateur et l’acteur, une étincelle légitime, car Andy Serkis bluffe tout le monde par sa performance, offrant un personnage profond, et peut être l’un des plus intéressants sur le plan émotionnel et psychologique de la trilogie du Seigneur des Anneaux.
Mais si Andy Serkis joue si bien son rôle et qu’il enchaînera peu après la trilogie sur le rôle de Kong (et parallèlement du malheureux cuistot Lumpy) de nouveau aux cotés de Peter Jackson, c’est sûrement grâce à son humilité et son intelligence qu’il continua à nous épater par le jeu naturel de cette bête, car comme il le dit si bien, son rôle permet simplement de créer l’émotion, comme si le vrai gorille devenait acteur et que la relation entre ses interlocuteurs et lui devenait crédible afin qu’elle fonctionne normalement.

S’en suivent alors divers petit rôles, parfois totalement anecdotiques et inutiles tels que dans Alex Rider ou encore Inkheart, deux films dont il aurait pu s’abstenir, et enfin un rôle le mettant paradoxalement dans sa propre peau, le rendant acteur dans Cadavres à la Pelle aux côtés de Simon Pegg, film que je n’ai pas encore vu malheureusement.
Mais c’est avec Tintin et La Planète des Singes (dont vous parlera MrLichi plus bas) qu’il refait surface, qui mieux que lui pourrait faire face à cette marche supérieure de la motion-capture qu’est la performance-capture ?
De nouveau il se retrouve plus moins directement aux cotés de Peter Jackson, mais surtout de sa société WETA. Il y incarne le personnage du bon vieux Haddock, l’un des soûlards les plus connus de la « ligne claire », certains y ont vu un pastiche sans goût, j’ai préféré y voir une incarnation unique et atypique du personnage. Le vieux loup de mer prend véritablement vie et nous entraîne tout le long du film à ses cotés éclipsant parfois le personnage de Tintin incarné par Jamie Bell encore jeune dans cette technique.
Mais ce rôle lui permet de rajouter une nouvelle corde à son arc, sa première incarnation d’un personnage véritablement humain, mais ce n’est pour autant que ce dernier se reposera sur cette facilité, tout au contraire !

Considéré dorénavant comme maître dans l’art du déguisement virtuel, c’est tout naturellement vers lui que s’est orienté le choix d’endosser la peau de César dans La Planète des Singes : Les Origines, de Ruper Wyatt. Une fois de plus grâce au travail exceptionnel de la WETA, probablement l’un des plus aboutis, l’acteur arrive à donner vie à un animal , qui plus est un chimpanzé, qui se raprroche déjà par nature de l’homme. Mais plus que ça, et c’est en cela que le film est puissant, il parvient à transmettre des émotions par le visage, prouvant que la technologie est capable de grandes choses. Il permet ainsi d’apporter une dimension humaniste à César, ce qui le rend inévitablement d’autant plus attachant, surtout lorsque l’on voit à quel point ses mouvements sont fluides et proches de la réalité.

Mais sa vraie consécration arrive de nouveau avec son ami de toujours, Peter Jackson, car ne se contenant pas de renouveler sa performance en tant que Gollum dans le film The Hobbit, car il s’occupe aussi de la réalisation au sein de la seconde équipe comme on a pu le voir à travers les nombreux journaux de bords, il semble plus impliqué, voyons ce qui en découlera !

Et voici l’indice concernant le prochain dossier, qui lui, arrivera à l’heure :

« Deux personnalités ne font qu’une »

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