Avant cette critique, je glisse un petit merci à Roadirsh et Way to blue pour m’avoir permis d’assister à cette séance !
Les Avengers débarquent un à un au cinéma, le dernier mis en valeur fut Thor, mais voilà le dernier de la série, celui qui va compléter cette équipe (Hulk se contente de ses précédents films) : Captain America, le premier Avenger.
Pour l’instant, en vue des différents films qui l’on précédé, on ne peut pas vraiment dire qu’il soit facile d’espérer du bon le concernant, la qualité semblant être tiré à pile ou face concernant les adaptations de chez Marvel.
Mais Captain America, c’est bien le personnage avec lequel l’erreur n’est pas permise, il suffit d’un petit pas de travers pour mécontenter beaucoup de gens…. L’introduction des Avengers se finira-t-elle en beauté? Ou en nanar pro-américain sans saveur ?

”Your task will not be easy”

Steve Rogers, jeune américain patriote dans l’âme, cherche à participer au mieux à la défense de son pays. Celui-ci tente donc de se faire recruter à de nombreuses reprises dans l’armée sous de faux noms mais se voit être constamment refusé à cause sa carrure de crevette.
Mais cette ténacité intrigue le Dr. Erskine, scientique au SSR (Strategic Scientific Reserve) ancêtre du SHIELD (Supreme Headquarters, International Espionage, Law-Enforcement Division), il décide de le faire participer à un programme visant à déterminer si il mérite ou non le rôle de cobaye dans la création de Super-Soldat.
Entre temps Johann Schmidt, aka Crane Rouge, nazi à la solde du Reich tente de mettre la main sur un mystérieux cube qui pourrait l’amener à obtenir un pouvoir digne des Dieux.

Dans leur récit, les scénaristes Christopher Markus et Steohen McFeely cherchent à respecter au maximum l’histoire du célèbre Capitaine, car ce n’est pas une bribe de sa vie qui va être mise en scène mais toute celle-ci depuis ce qui l’a amené à devenir cet icône.
Mais nous sommes au cinéma, il faut donc raccourcir certain passages, modifier certains moments afin de lui donner une réelle âme. Et les deux ont très bien réussi leur coup, le tout est globalement très bien équilibré, pas de lenteurs et tout est bien mené, quoi qu’il prend le risque de tomber légèrement dans le mélodramatique sur un instant.

”Because a weak man knows the value of strength, the value of power… “

Afin de rendre plus crédible le personnage, de lui donner un vrai statut de symbole, Joe Johnston se risque à remanier la manière dont Captain America devient ce symbole pour l’Amérique.
Son identité n’est donc pas un très grand mystère, il se promène souvent à découvert, mais une grosse période est mise en avant, celle post-expérimentale, où le futur soldat est contraint à devenir un homme de show.
Il remplace l’Oncle Sam et fait de la publicité pour son gouvernement, ainsi aux yeux de la population il devient un vrai héros, mais pour les soldats il n’est qu’un clown méritant encore leurs respects. Mais ce film reste fortement imprégné de l’univers Marvel.

Chris Evans… Si il est très franchement insipide dans les 4 Fantastiques, il l’est un peu moins dans ce film, il y met beaucoup plus de cœur!
La pression a de sacrés effets sur les acteurs et font que sa prestation le place comme presque-parfait en Captain America. Car Captain America, ce n’est pas n’importe qui, c’est l’histoire d’un gars, qui avant les poings et le cerveau, pense à ses camarades et est prêt à mettre sa vie en péril pour eux.
Hugo Weaving est brillant dans la folie, il sait jouer sous un masque et illustre le machiavélisme du personnage, Crâne Rouge est un fou, un homme qui cherche un moyen de contrôler le monde afin de le plonger dans l’anarchie totale, un tel personnage n’est pas à prendre à la légère.
On sourira aussi pour la présence de Tommy Lee Jones, grand acteur quel que soit son rôle et toujours fidèle à lui même.

Your task will not be easy. Your enemy is not what he appears…

Le seul point qui m’a semblé franchement peu logique est le fait que les américains n’usent pas de leur nouvel armement fraîchement volé à l’ennemi pour revenir sur du bas de gamme, c’est parce que c’est pas Made In US ? Là où ils pourraient utiliser tanks et armes de pointe, ils se rabattent sur leurs bon vieux semi-auto. Idem pour l’alternance arme rétro/arme futuriste chez l’ennemi.
Venons en aux rares effets spéciaux du film, ceux-ci sont globalement de très bonne facture et rendent les scènes où ils sont présents de qualités.

Ainsi le tout s’enchaîne habillement, il n’y pas de “trous” de manque ou de faux-raccords flagrants, tout se passe pour le mieux avec un rythme effréné.
Pro-Américain me direz-vous? Et bien non pas réellement, on a le pire comme le meilleur, ok on voit pas trop qu’ils foutent un sacré bordel.
Et enfin, le point qui choque : la 3D, encore et toujours le même débat, je ne reviendrais pas de nouveau dessus, si elle est de bonne facture, elle est franchement dispensable et assombrit le film encore une fois à la manière de Thor.

La vision du film est humble à l’image du personnage principal, sans grosses prétentions, Captain America : the First Avenger est donc pour moi une très bonne surprise, un très bon Marvel, équilibré et de bonne facture.

 

 

Titre Français : Captain America : the First Avenger
Titre Original : Captain America : the First Avenger
Réalisation : Joe Johnston
Acteurs Principaux : Chris Evans, Hayley Atwell, Hugo Weaving, Tommy Lee Jones
Durée du film : 02H03
Scénario : Stephen McFeely, Christopher Markus
Musique : Alan Silvestri
Photographie : Shelly Johnson
Date de Sortie Française : 17 août 2011

A propos de l'auteur

Rédacteur stellaire, parle cinéma, jeux-vidéo et de bien d'autres choses inutiles. Dirige entre autres les larbins qui enrichissent ce blog fondé quelque part aux environs de l'an de grâce 2011. Raconte des bêtises sur @noxkuro

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